5 qualités indispensables pour réussir ses études de Droit.

Qualité n°1 : L’organisation, pour tenir le rythme.

Pour réussir vos études de droit, il est indispensable que vous appreniez à être organisé. Sans cette qualité, vous n’arriverez jamais à tenir le rythme. L’organisation pour un étudiant, c’est comme le feu pour un aventurier à Koh-Lanta : sans elle, vous n’êtes rien !

1. L’organisation dans les études de droit.

Les études de droit sont un véritable marathon : sans organisation ni préparation, vous ne validerez jamais vos années.

Pour faire simple, l’organisation correspond à l’ensemble des actions que vous allez mettre en œuvre dans le but de répartir et coordonner des tâches. Autrement dit, c’est tout ce que vous mettrez en place pendant vos semestres pour réussir à avancer de façon efficace et productive !

L’organisation implique donc plusieurs types d’actions : l’aménagement, la planification, la structuration, etc.

En tant qu’étudiant en droit, l’organisation est donc ce qui vous permettra de jongler entre vos études, votre job étudiant (si vous en avez un), vos activités extra-scolaires et votre vie familiale et sociale.

On est passés par là avant vous alors si vous voulez gagner des points, écoutez-nous !

2. Pourquoi est-ce important d’être organisé en droit ?

En droit, l’organisation est une qualité indispensable si vous souhaitez réussir vos études. Sans organisation, vous risquez d’être rapidement dépassé et de prendre un retard que vous ne saurez rattraper. Si votre profil est plutôt celui d’une personne désordonnée, il n’est pas trop tard pour changer !

Être organisé pour savoir quand et comment travailler.

Quand ?

Tout d’abord, vous entrez (ou vous êtes déjà) dans un monde particulier, celui de la faculté. N’oubliez pas que les cours ne sont plus organisés comme au lycée : le 8h/17h30, c’est terminé ! Globalement, votre emploi du temps va ressembler à du gruyère dont il faudra combler intelligemment les trous.

Vous pourrez avoir des journées sans cours comme des journées avec 9 heures de cours magistral (ci-après CM). Ajoutez à cela la préparation des travaux dirigés, la participation à ces TD ainsi que tous vos autres impératifs, cela peut vite faire beaucoup à gérer.

Comment ?

Votre but en tant qu’étudiant en droit : réussir à trouver le moment et la façon pour bien travailler. Travailler beaucoup ne veut pas dire être efficace.

Si vous sortez de 6 heures de CM à 21h et que vous avez décidé de préparer votre TD pour le lendemain dans le courant de la nuit, votre note en ressentira les effets. En effet, avec la fatigue et le manque de temps, votre devoir risquerait sûrement d’être bâclé.

En revanche, votre camarade qui aura prévu un créneau de 4 heures entre deux TD pour rédiger sa dissertation + une relecture de 20 minutes, 2 jours après (pour avoir les idées claires), aura sûrement une meilleure note que vous. Pourquoi ?

Car une bonne organisation vous permet de choisir quand et comment votre corps et votre cerveau seront disposés à travailler.

Pour ne pas vous retrouver au pied du mur la veille du partiel.

De plus, chaque année, des milliers d’étudiants se retrouvent la veille des partiels à devoir acheter des outils de révisions (fiches et/ou flashcards) pour ingurgiter une matière en une seule nuit parce qu’ils n’ont pas eu le temps de la réviser.

Résultat ? Bien souvent, une note moyenne et un cours dont l’essentiel sera oublié. Par expérience, on peut vous confirmer que c’est vraiment le meilleur moyen pour perdre des points bêtement…

C’est la même problématique pour la préparation des TD : une (trop) grande partie des étudiants bâclent souvent leur TD dans l’urgence, n’ayant pas trouvé le temps pour le faire avant.

Pour continuer de voir vos amis.

Enfin, une partie des étudiants ont également la sensation de ne plus avoir de vie sociale à cause de leurs études.
L’équation : « réussite dans les études + maintien d’une vie sociale + possibilité de conserver des activités extra-scolaires (comme le sport) » semble être un mythe pour beaucoup d’entre vous…

Pourtant, un simple mot vous permet de compléter cette équation : l’OR-GA-NI-SA-TI-ON. Regardez autour de vous et vous verrez que les personnes qui réussissent leurs études ont bien souvent d’autres activités en parallèle !

Comment font-elles ? Elles organisent leur emploi du temps en fonction de leur productivité et de leurs activités !

3. Comment bien s’organiser ?

Maintenant que vous avez saisi l’importance de l’organisation dans vos études de droit, vous vous demandez sûrement comment devenir THE étudiant organisé.

Au sein de la Team Pamplemousse, nous avons deux outils indispensables : l’emploi du temps et la to-do list.

Utiliser absolument un emploi du temps pour organiser votre semestre.

Au début de l’année, vous allez recevoir votre emploi du temps avec vos cours magistraux. Une semaine ou deux après, vous aurez également les dates définitives de vos TD.

Petit conseil : souvent, les places en TD partent aussi vite que les places de concert de vos rappeurs préférés. 30 secondes de retard et vous écopez du TD de 20h à 21h30 le vendredi soir… Dès que vous avez les dates d’ouverture pour vos inscriptions en TD, soyez en avance sur le site et rafraîchissez la page jusqu’à l’ouverture des inscriptions ! L’idéal étant évidemment de choisir vos TD en fonction de vos périodes de productivité.

Une fois que vous avez tous vos cours, établissez un emploi du temps pour organiser vos disponibilités dans la semaine. Si vous n’avez pas envie de le faire à la main, vous pouvez trouver des emplois du temps à remplir sur internet.

Quand votre emploi du temps est prêt, il faut y intégrer :

⏲️ Vos temps de préparation des TD : au début, cela risque d’être un peu compliqué dans la mesure où vous ne saurez pas nécessairement combien de temps vous prendra exactement la préparation de chaque TD. Aussi, il y aura peut-être des fois où votre TD sera plus court ou plus long. Prévoyez une plage horaire assez large que vous ajusterez avec le temps et la pratique ;

👀 Vos temps de relecture/mise au propre de vos cours magistraux : beaucoup d’étudiants négligent cette étape dans leur emploi du temps mais il est indispensable de la prévoir. Le mieux est de corriger votre cours juste après le CM puisqu’il est encore frais dans votre tête. La prise de notes étant rapide, vous ne saurez peut-être plus ce que signifie cette ligne incompréhensible avec marqué « corriger après » dans 3 jours ;

📚 Vos temps d’apprentissage/de révisions : si vous dédiez du temps dès maintenant à l’apprentissage de vos cours, vous aurez une avance énorme sur les autres étudiants. Les partiels ne devraient pas être une source de stress si vous maitrisez tout sur le bout des doigts ;

🏃 Vos activités extrascolaires : oui, il faut continuer d’en avoir ! C’est possible de réussir votre licence, votre master, CRFPA ou concours juridiques et de continuer à faire du sport ou toute autre activité parallèle. Cela vous permettra de vous vider la tête et de prendre du recul sur vos devoirs ;

😴 Et surtout, vos pauses ! Il ne faut pas les négliger, elles sont indispensables. Une erreur basique commise par presque tous les étudiants : ne pas prévoir de pauses dans leur emploi du temps. Ce n’est ni réaliste ni sain de travailler tout le temps sans vous reposer.

En prévoyant des pauses, vous vous donnez la possibilité de prévoir des activités sur ce temps et surtout, vous ne culpabilisez pas pendant ce temps où vous ne travaillez pas.

Cet emploi du temps sera valable un semestre, il est à renouveler une fois par an.

N’oubliez pas d’être flexible, vous devrez sûrement faire face à un imprévu à un moment ou un autre.

Utiliser impérativement une to-do list pour organiser vos journées.

Le deuxième outil, la to-do list, est beaucoup plus régulière. Elle peut être journalière ou hebdomadaire. Son but : vous donner une ligne de conduite pour votre journée (ou votre semaine) et savoir ce qui sera fait (ou non !).

Par exemple, pour une journée, cela pourrait ressembler à ça :
 8h/11h15 : assister au CM de Droit constitutionnel ;
 30 min : relire et corriger le CM de Droit constitutionnel après l’amph ;
 1h30 : déjeuner avec Lola ;
 4h : préparer le TD d’Introduction générale au droit ;
 1h : aller courir pour se vider la tête.

C’est une journée bien remplie et libre à vous d’occuper le reste de votre temps comme il vous convient ! C’est extrêmement motivant de voir tout ce que l’on accomplit dans une journée et cela évite de remettre les choses au lendemain.

Qualité n°2 : L’autonomie, pour gérer son temps.

Une autre qualité indispensable pour valider votre année : l’autonomie. Car vous devrez apprendre seul à gérer votre temps. Vous n’êtes plus au lycée avec des horaires déterminés et vos professeurs ne seront plus derrière vous pour vérifier votre travail.

1. L’autonomie dans les études de droit.

Dans les études de droit, et surtout à la fac, l’autonomie est la clé de la survie !

L’autonomie consiste à savoir agir indépendamment d’autrui. C’est la capacité à prendre des décisions seul, sans l’influence ou le soutien d’une personne tierce. Par définition, être autonome, c’est ne dépendre de personne.

En droit, l’autonomie se traduit par savoir préparer un TD de sa propre initiative, aller en CM de soi-même mais elle correspond aussi à toutes les initiatives que vous prendrez seul pour réussir vos études.

2. Pourquoi est-ce important d’être autonome en droit ?

En droit, l’autonomie est une qualité indispensable car personne ne fera les choses à votre place. Vous devez apprendre seul à gérer votre temps. Contrairement au lycée, on part du principe que vous êtes un adulte et que par conséquent, vous êtes capable de prendre les bonnes décisions pour vos études.

Le problème, c’est qu’il faut savoir assurer la transition entre le lycée et la faculté.

Vous n’êtes pas préparé à autant d’autonomie et ce manque d’encadrement est souvent un facteur d’échec.

Au lycée, on vous dit quoi réviser et pour quand, quoi préparer, etc. À l’université, vous devez tout faire de vous-même : relire vos cours, réviser, préparer vos TD, rendre des travaux écrits, etc.

Malheureusement, vous n’avez pas tous ces réflexes fondamentaux en début de semestre, voire parfois au cours de votre Licence de Droit. Et pour ne rien arranger, la faculté n’est pas réputée pour sa communication : si vous n’allez pas chercher des informations, elles ne viendront pas à vous.

C’est vous qui devez :

 Contacter des anciens étudiants pour leur poser des questions ;
 Faire toutes les démarches administratives nécessaires si vous souhaitez faire des stages et/ou demander des aides ;
 Gérer votre temps en organisant vos TD et la préparation de vos cours… ;
 En résumé, c’est à vous de tout faire !

Dans ce cadre, vous comprenez bien l’importance de l’autonomie : si vous n’apprenez pas à être autonome et à gérer seul votre temps, vous risquez d’être perdu dès les premières semaines de cours.

3. Comment être autonome ?

Pour devenir autonome, il est impératif d’intégrer de nouvelles tâches dans votre quotidien. En effet, être autonome n’est pas inné à tous les étudiants. Par habitude, vous attendez souvent que l’information vienne à vous, ce qui ne sera plus le cas.

Aussi, beaucoup d’entre vous se laissent porter par « l’effet de groupe ». Dès lors, quand votre groupe d’amis ne va plus en CM, vous n’y allez plus non plus… Ce n’est plus à faire !

Dès maintenant, intégrez ces 5 comportements, aussi appelés le 4PI (technique spéciale Pamplemousse, testée et approuvée) :

1. Préparez votre cours magistral : à la faculté, c’est vous qui « faites » vos cours. Ils seront uniquement composés de vos prises de notes. S’il arrive que certains professeurs envoient leur PDF, ce n’est clairement pas systématique !

Apprenez à aller en CM, à prendre des notes, à corriger et relire ce que vous avez écrit mais aussi à enrichir vos cours. Personne ne vous le dira, mais vous devez prendre ce temps pour ne pas en perdre plus tard à chercher un cours complet.

2. Préparez votre TD : encore une fois, c’est à vous de prendre l’initiative de préparer votre plaquette de TD. Ce n’est pas toujours clair pour tous les étudiants, mais lorsque le chargé de TD vous demande de préparer le TD, cela signifie : lire les documents et prendre des notes, maîtriser la partie du cours correspondante, faire l’exercice demandé et avoir fait des recherches complémentaires sur la thématique du TD.

3. Posez des questions : pour être autonome, vous devez comprendre ce qu’on attend de vous. Vous ne pouvez pas prendre une décision si vous ne savez pas ce que vous devez faire. Prenez l’habitude de poser des questions : à vos professeurs, à vos chargés de TD mais aussi aux autres étudiants.

Il y a sûrement une autre personne qui a eu la même problématique que vous, ne perdez pas de temps et apprenez à vous débrouiller.

4. Prenez vos propres décisions : cela peut paraître simple, mais pour être autonome, vous devez commencer à prendre des décisions qui vous sont propres. Allez à la bibliothèque parce que vous l’avez décidé. Si c’est votre ami qui devait y aller et qu’il ne vient pas, vous risquez de rester chez vous.

Vous seul devez apprendre à gérer votre temps et cela commence par la prise de décision. Même si c’est dur pour certains car vous avez besoin d’un encadrement, levez-vous et décidez de quoi sera faite votre journée.

5. Informez-vous : à l’Université, si vous ne posez pas de questions, vous n’aurez pas de réponses. C’est à vous de vous renseigner sur les emplois du temps, sur les stages, sur les colloques, sur les associations, etc.

Contrairement au lycée, personne ne viendra vous transmettre les informations dont vous avez besoin. Pensez à vérifier régulièrement votre boîte mail et déplacez-vous au secrétariat si nécessaire.

Si vous intégrez la totalité de ces comportements dans votre quotidien, vous ferez déjà la différence avec de nombreux étudiants. N’oubliez pas que le droit est une filière sélective, vous devez vous démarquer des autres !

Qualité n°3 : La discipline, pour ne jamais prendre de retard.

En droit, la discipline est une qualité indispensable pour être régulier et ne jamais prendre de retard. Si vous dépendez de votre motivation et de votre humeur, vous risquez de vous laisser aller et d’être rapidement dépassé.

1. La discipline dans les études de droit.

La discipline correspond à un comportement que l’on s’impose. C’est une règle que l’on intègre dans sa routine. Comme un sportif qui suit un entraînement, cette règle doit être suivie avec minutie et régularité.

À l’Université, la discipline vous permet d’être toujours à jour et de ne jamais prendre de retard. Dans les faits, vous aurez forcément à un moment ou un autre une baisse de motivation ou des facteurs extérieurs qui viendront vous influencer.

À ce moment-là (et comme tout humain normalement constitué), vous allez avoir la fâcheuse tendance à remettre ce que vous deviez faire au lendemain. Si vous avez réussi à devenir discipliné, rien ne pourra vous empêcher de faire ce que vous aviez prévu.

2. Pourquoi est-ce important d’être discipliné en droit ?

En droit, la discipline est indispensable pour avancer lorsque la motivation vous fait défaut ! Une mauvaise note à un devoir, les cours qui s’accumulent, le temps qui manque pour préparer vos supports de révision… Tous ces facteurs peuvent jouer sur votre volonté à travailler.

Votre pire ennemi : la procrastination. Comme Vecna dans la série Stranger Things, elle vous attirera dans un monde sombre, loin de la réussite et de la validation de vos années. Commencer à tout remettre au lendemain, c’est mettre un pied dans le cercle vicieux du retard.

Votre temps est précieux : vous n’avez pas le luxe d’en perdre inutilement ! Un semestre passe bien plus vite que ce que l’on ne croit. A priori, il s’étale sur 12 semaines sans compter les périodes d’examens.

Si vous prenez une ou deux semaines de retard, c’est déjà trop : vous risquez de ne pas réussir à reprendre le rythme. Plus vous serez discipliné, mieux vous arriverez à gérer ces facteurs extérieurs. Même en dehors de votre zone de confort, vous réussirez à maintenir un bon rythme de travail.

3. Comment être discipliné ?

La discipline passe par l’imposition de règles de vie. C’est sûrement l’une des qualités les plus difficiles à acquérir car elle demande beaucoup de temps pour se mettre en place. En revanche, une fois acquise, elle vous aidera dans tous les aspects de votre vie.

Travailler par plages horaires pour être plus productif.

En tant qu’étudiant en droit, commencez par vous donner des heures pour travailler. Avec votre emploi du temps, il sera certainement impossible de commencer à travailler tous les jours à la même heure, mais déterminez une heure pour chaque jour.

Votre mission sera de vous y tenir, peu importe la situation.

Ne vous trouvez pas d’excuses, soyez intransigeant avec vous-même.

Vous êtes fatigué ? Levez-vous quand même. Vous êtes en lendemain de soirée alcoolisée  ? Tant pis, la prochaine fois, vous ne sortirez pas.

Au début, ça sera dur. Il y a des matins où vous n’aurez qu’une envie, celle de rester dans votre lit. Si vous vous écoutez, c’est le début du cercle vicieux : ne cédez pas à la fainéantise ou à la fatigue et sortez-vous de votre lit. Le plus difficile, c’est le premier pas.

Vous connaissez la règle des 5 secondes ? Vous comptez jusqu’à 5 et après 5, vous vous lancez dans ce que vous voulez faire.

Créer des routines.

En plus de la régularité de vos horaires, créez-vous des routines. Aussi naturellement que vous prenez votre téléphone le matin, vous devez ancrer des actions dans votre quotidien au point qu’elles deviennent des réflexes.

Si vous lisez votre cours tous les soirs avant de dormir pendant 3 mois, cela finira par être une habitude. Si vous rédigez une dissertation par semaine en suivant la méthodologie, vous n’aurez plus besoin de l’avoir sous les yeux, vous saurez par où et par quoi commencer.

Si besoin, notez-vous les routines que vous voulez créer sur un papier. Votre objectif ? Si ce n’est pas fait, vous ne vous couchez pas. Ces actions doivent devenir tellement fluides que rien ne doit pouvoir affecter leur bon déroulement.

Qualité n°4 : La rigueur, pour gagner des points.

En droit, la rigueur est également une qualité indispensable. Vous êtes dans une filière prestigieuse et sélective, vous vous devez d’être à la hauteur pour la représenter.

1. La rigueur dans les études de droit.

La rigueur correspond au fait d’être sévère et pointilleux dans sa conduite et/ou son jugement (vos chargés de TD le seront avec vous…).

Une personne rigoureuse fait preuve de précision dans son travail et ne néglige aucun détail.

En droit, la rigueur manque bien trop souvent aux étudiants.

Et c’est pourtant ce qui est attendu, surtout en première année. Quand vous n’avez pas encore le savoir ni les techniques, il est indispensable de suivre les consignes à la lettre.

2. Pourquoi est-ce important d’être rigoureux ?

La rigueur, c’est ce qui fait la différence entre vous et un excellent étudiant. Le droit est une matière qui nécessite de la précision, rien ne doit être laissé au hasard ou négligé.

Il n’est pas attendu que votre rédaction soit parfaite (même si c’est mieux) ou que vous sachiez réciter votre cours sur le bout des doigts. En revanche, vous devez savoir suivre une consigne et appliquer une méthodologie.

Oubli de problématique, hors-sujet, oubli de qualification ou d’argumentation juridique dans des cas pratiques… Toutes ces fautes sont commises parce que vous manquez de rigueur.

🎤 Témoignage de Nicole, L2 Droit, Paris II : « En droit administratif, on avait eu un galop d’essai assez difficile. Jusqu’ici, rien d’extraordinaire. Nous étions 12 étudiants à avoir pris le sujet de dissertation. 11 étudiants ont eu 3 et j’ai eu 17. Ils étaient tous hors-sujet. Le chargé de TD a dit que la différence entre ma copie et la leur était que j’avais suivi la méthodologie de la dissertation et que par conséquent, je n’avais pas oublié de définir les limites du sujet. J’ai toujours suivi toutes les méthodologies avec beaucoup d’attention et même quand le sujet ne m’inspire pas trop, ça me permet d’avoir quand même la moyenne ».

En droit, être rigoureux vous permettra de vous différencier des étudiants qui bâclent leurs copies. Cela vous donnera également une méthode de travail dans votre vie quotidienne.

Vous savez ce qu’on dit : « c’est le détail qui fait la différence ».

3. Comment être rigoureux ?

Pour devenir rigoureux, vous devez travailler sur vous et surtout, être exigeant avec vous-même. Vos professeurs le seront et vos futurs employeurs aussi, alors commencez à l’être.

Ne pas négliger d’étapes dans la réalisation d’un devoir.

Lorsque vous payez pour un service, que cela soit une coiffure ou un repas au restaurant, vous vous attendez à l’obtenir, n’est-ce pas ? Vous n’espérez pas une moitié de coupe ou un plat à moitié froid ?

En droit, c’est la même chose. Apprenez à réaliser une tâche jusqu’au bout. Faire un commentaire d’arrêt, ce n’est pas juste rédiger le devoir et le rendre. Par exemple :

🖊️ Avez-vous pensé à bien rédiger votre mail ou l’avez-vous négligé ? Il n’est pas acceptable d’envoyer votre devoir en pièce jointe sans aucune présentation dans votre mail (oui, certains étudiants ont le culot de faire ça…) ;

📋 Avez-vous mis toutes les informations dont votre correcteur a besoin ? Nom, prénom, promotion, numéro de TD, sujet, etc. Ce n’est pas une chasse au trésor, votre chargé de TD ne doit pas passer 15 minutes à essayer de comprendre à qui est le devoir qu’il a reçu ;

📝 Avez-vous pensé à rendre une copie propre ? Votre mise en page est-elle la bonne ? Certains chargés de TD s’efforcent de donner des consignes qui ne sont pas toujours (voire rarement) respectées. Si vous pensez que c’est un maniaque (c’est peut-être le cas), votre chargé de TD teste sûrement votre capacité à répondre à des demandes bien précises ;

ℹ️ Avez-vous pensé à bien référencer vos sources ? Avez-vous adopté l’écriture officielle pour les arrêts cités ? Les articles ? Savez-vous comment écrire une note de bas de page ?

👀 Avez-vous relu votre copie avant de l’envoyer ?

Prendre aussi soin de la la forme.

Être rigoureux, c’est aussi travailler autant la forme que le fond. Comme l’a dit Victor Hugo, « la forme, c’est le fond qui remonte à la surface ». Vous devez penser à tout pour renvoyer une bonne image de vous.

Maîtrisez parfaitement vos méthodologies, connaissez et comprenez l’importance de chaque étape dans votre travail, créez des habitudes et des routines, priorisez vos tâches et surtout, ayez toujours le souci du détail. Vous devez pouvoir justifier de chaque décision prise.

Qualité n°5 : Savoir écrire, pour gagner en crédibilité.

En droit, il est indispensable de savoir écrire car la rédaction est essentielle. Peu importe la branche de métier à laquelle vous vous destinez, vous serez à un moment ou un autre amené à rédiger.

Petit conseil : en majorité, vous écrivez presque tous à l’ordinateur toute l’année et vous n’utilisez un stylo qu’au moment des partiels. Résultat : vous ne savez plus écrire ! Pensez aux correcteurs et essayez de tenir un stylo un peu plus souvent, il en va du déchiffrage de votre copie.

En droit, on attend plus de vous : vous devez savoir écrire sans aucune faute, avec une syntaxe irréprochable.

Conjugaison, orthographe, grammaire, vocabulaire… Vous devez tout maîtriser sur le bout des doigts.

1. Pourquoi est-ce important de bien savoir écrire en droit ?

Pour ne pas perdre de points sur vos copies.

En droit, il est indispensable de savoir bien écrire car votre rédaction vous représente. Iriez-vous voir un avocat qui ne sait pas aligner 3 phrases sans faire une faute ? Non, il en va de votre crédibilité devant le juge.

Au cours de vos études, vous serez essentiellement pénalisé sur vos notes. En effet, certains professeurs retirent énormément de points sur les copies lorsqu’elles contiennent trop de fautes. Les points étant précieux, cela serait dommage de rater votre année à cause de votre orthographe !

Pour ne pas entacher votre réputation professionnelle.

Au cours de votre vie professionnelle, il ne s’agira plus simplement de points, c’est votre réputation qui sera engagée. Si votre CV et votre lettre de motivation sont pleines de fautes, vous pouvez être sûr de passer à côté du job.

En droit, même une lettre peut faire la différence. Vous écrivez « différent » au lieu de « différend », et vous avez carrément changé le sens de la phrase. Vous oubliez un « s » et vous venez de faire perdre plusieurs millions à votre employeur…

Lorsque vous écrivez, vous transmettez un message à votre interlocuteur. Ne pas savoir écrire, c’est envoyer le mauvais message. Il suffit d’un mauvais connecteur logique ou d’une mauvaise syntaxe pour que votre argument se perdre en cours de route.

Vous l’avez compris : vous ne pourrez pas travailler dans le monde juridique si vous ne savez pas bien écrire. Si vous êtes seul, personne ne vous fera suffisamment confiance ; si vous êtes dans une boîte, vous finirez pas entacher son image et vous serez sûrement viré.

2. Comment bien écrire ?

Pour bien écrire, il n’y a pas de secret : il faut s’entraîner, encore et encore ! Certains d’entre vous auront plus de facilités que d’autres ; mais si vous n’êtes pas un as du français, tout n’est pas perdu.

Avaler une tonne de livres.

Tout d’abord, commencez par intégrer de la lecture dans votre quotidien. Cela peut paraître simple, mais plus vous lirez, plus votre cerveau prendra connaissance de nouveaux mots. Inconsciemment, il y a des choses que vous retiendrez.

Évidemment, il ne s’agit pas de lire des tweets toute la journée… Ils sont souvent bourrés de fautes, cela serait contre-productif. Trouvez de la lecture en rapport avec vos études, votre job ou votre passion.

No excuses, il faut connaître vos conjugaisons.

Ensuite, revoyez votre conjugaison. C’est barbant et ennuyant, mais on ne veut plus voir ni entendre des « ils croivent ». Vous pouvez réapprendre vos conjugaisons puis faire des exercices de dictées avec vos camarades. Pas de moquerie, tout est bon pour apprendre !

Vous pouvez aussi vous procurer un Bescherelle, cela vous servira toujours. Et si vous n’êtes pas adepte du papier, vous pouvez toujours vous tourner vers des sites internet.

Maîtriser les règles de français : simple et basique.

Pour ce qui est de la grammaire, même chose : retour aux sources. Revoyez les règles d’accords, d’accents, d’invariabilité, etc. Il existe beaucoup de moyens mnémotechniques pour se rappeler plus facilement certaines règles. Par exemple, « toujours prend toujours un s ».

Pour l’orthographe et le vocabulaire, à vous d’apprendre ! Pour le vocabulaire juridique, vous avez des dictionnaires comme le Cornu qui sont indispensables. Pour le reste, dès que vous avez un doute sur l’écriture d’un mot, vérifiez dans un dictionnaire ou sur internet.

Vous pouvez prendre un petit calepin dans lequel vous écrirez tous les mots sur lesquels vous avez eu un doute. Aussi, essayez de trouver des synonymes lorsque vous écrivez. En variant votre propos, vous éviterez les répétitions et vous enrichirez votre vocabulaire.

Pimper la rédaction avec des mots de liaisons et la ponctuation.

Enfin, pour la syntaxe, ne négligez pas l’importance des connecteurs logiques. Il ne s’agit pas d’en abuser mais plutôt de donner de la cohérence à vos propos. Ils sont censés apporter de la fluidité dans vos idées.

Il en va de même pour la ponctuation, elle est fondamentale et peut changer le sens d’une phrase. Revoyez bien le sens et l’utilité de chaque élément de ponctuation pour être sûr de les utiliser à bon escient.

Si vous appliquez tous ces conseils, vous augmenterez significativement votre niveau en français. Aussi, n’oubliez pas de bien relire vos copies avant de les rendre, c’est indispensable pour éviter les fautes d’inattention.

En conclusion, si vous disposez déjà de toutes ces qualités indispensables, vous partez avec un avantage considérable pour vos études de droit. Mais si votre profil n’est pas celui qui est décrit ici, rien n’est perdu : il vous faudra simplement les travailler et persévérer. D’autres qualités sont également valorisées, telles que la curiosité, la patience ou encore l’esprit de synthèse. Trouvez vos points faibles et forgez l’étudiant en droit modèle qui sommeille en vous !